Déclaration sur le Venezuela

Réunion du Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, Bogotá, Colombia, 4-5 octobre 1999

Original: espagnol

Le Comité de l'Internationale Socialiste pour l'Amérique latine et la Caraïbe, SICLAC, réuni à Bogotá, les 4 et 5 octobre 1999,

Salue le fait que les tensions créees entre le Congrès de la République du Venezuela, la Cour Suprême de Justice et l'Assemblée Nationale Constituante, aient été résolues dans le respect de l'état de droit.

Reconnaît l'utilisation du consensus et de l'accord politique comme instruments rationnels de l'activité politique pour obtenir la stabilité et le renforcement de la démocratie, à laquelle a contribué de façon décisive l'Episcopat vénézuélien.

Réaffirme les concepts et principes démocratiques pour le renforcement et la légitimation nécessaires des régions, municipalités et communes, comme outils fondamentaux de l'instrumentation de projets viables d'orientation sociale.

Rejette l'intention de remplacer l'état de droit vénézuélien et ses institutions démocratiques par un état militariste qui prétend entériner le vote militaire, ce qui serait un exemple funeste pour le Venezuela.

En appelle aux institutions politiques vénézuéliennes pour qu'elles évitent de futures crises de gouvernance qui menaceraient le régime de libertés et mettraient en danger le système démocratique vénézuélien.