La lutte pour les droits et libertes: renforcer la democratie representative et gagner des nouvelles democraties dans le monde

XXIV Congrès de l'Internationale Socialiste, le Cap, 30 août-1 septembre 2012

Original: anglais

A. Démocratie et liberté: les fondements du mouvement progressiste

L'Internationale Socialiste s'est toujours engagée à lutter pour la démocratie dans le monde, menant une lutte basée sur les valeurs de la liberté et de l'égalité. En tant que progressistes, nous cherchons à promouvoir l'égalité des droits pour tous, quelque soit leur sexe, race, leur groupe ethnique ou leur nationalité, ou toute autre identité.

Cependant, ces droits sont gravement compromis dans de nombreuses parties du monde aujourd'hui. Plus de 1,5 milliards de personnes – près d'un quart de la population mondiale – souffrent quotidiennement de la répression sanctionnée par l'État. Dans plusieurs de ces pays, le manque de liberté est encore exacerbé par une pauvreté écrasante, due en grande partie à la concentration de la richesse nationale entre les mains d'une élite restreinte. Globalement, la division entre richesse et pauvreté est plus accentuée que jamais.

On ne peut parler de véritable démocratie que si le peuple dispose d'un libre choix entre plusieurs alternatives politiques dans le cadre d'élections justes et libres; si le gouvernement peut être changé par le recours aux moyens pacifiques basés sur le libre arbitre du peuple; si les droits des particuliers et des minorités sont garantis. Et, si le pays dispose d'un système judiciaire indépendant basé sur l'État de droit et appliqué de manière impartiale à tous ses citoyens.

Tous ces principes ont été exposés et soulignés dans notre Déclaration de Principes adoptée par le XVIIIe Congrès en 1989 et représentent les valeurs fondamentales de notre organisation. Il nous incombe en tant que progressistes, d'être à l'avant-garde des luttes pour la gouvernance démocratique.

Comme l'ont démontré les événements des deux dernières années, les gens du monde entier aspirent à une plus grande liberté et égalité et à connaître la démocratie. L'Internationale Socialiste, qui a soutenu ces mouvements depuis le début, est résolue à s'engager aux côtés des forces politiques et de la société civile qui luttent pour obtenir leurs droits légitimes.

L'Internationale Socialiste considère que le fait de légitimer la volonté du peuple constitue une priorité essentielle et déterminante pour assurer la viabilité des nouvelles démocraties. Ceux qui s'acharnent à se maintenir au pouvoir de manière illégitime doivent capituler devant l'appel à la démocratie; ceux qui organisent la transition doivent répondre aux attentes du peuple afin que les changements démocratiques soient institués sans délais inutiles; par ailleurs, le soutien et la solidarité de la communauté internationale envers ces systèmes politiques émergents doit être prioritaire.

 

B. La démocratie dans le monde d'aujourd'hui

Afrique du Nord et Moyen-Orient

En 2011 une vague de démocratie a déferlé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, tandis que des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour réclamer leurs droits démocratiques inaliénables. Le printemps arabe a démontré la puissance de la solidarité chez les peuples du monde arabe qui ont défilé ensemble pour réclamer ce qui leur appartient de droit, malgré la menace de représailles brutales.

Depuis le début de ces mouvements, l'Internationale Socialiste s'est positionnée du côté de ceux du monde arabe qui luttent pour la réalisation de nos objectifs communs, les principes de justice sociale, les droits de la personne humaine, la liberté d'expression, la démocratie représentative, et notre engagement envers cette cause demeure inchangée.

En Tunisie, il est essentiel de soutenir les parties prenantes politiques qui sont à l'œuvre pour créer un État plus paisible et tolérant pour tous les citoyens tunisiens, et parmi elles, le Forum démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL). Il est notamment d'une importance capitale que la nouvelle constitution reflète et reconnaisse l'égalité des droits et l'inclusion des personnes, quelque soit leur sexe, leur religion, et leur ethnicité, sans oublier les minorités.

Les mesures d'une importance historique prises pour établir la démocratie au Yémen n'auraient pas été possibles sans la force et la persévérance du peuple yéménite et les réunions conjointes des partis, dont le parti socialiste yéménite (YSP) est un membre de premier plan. Le dialogue national entrepris par les nouvelles autorités qui cherchent des solutions consensuelles face aux problèmes dans le pays, est indispensable pour assurer la réalisation des espoirs et des attentes du peuple pour un avenir démocratique. Les défis auxquels est confronté le Yémen, sont évidents à la lumière de la tentative récente d'assassinat du secrétaire général du YSP, et il convient d'infliger des sanctions appropriées à l'encontre de ceux qui obstruent le chemin politique.

En Egypte, les socialistes et les sociaux-démocrates ont joué un rôle dans le mouvement révolutionnaire qui a ouvert la voie à la transition démocratique. Le Bloc égyptien a rapproché les partis et les mouvements qui s'efforcent de bâtir une société égyptienne plus libérale et tolérante, ce qui représente un défi de taille dans ce pays aujourd'hui et pour lequel ils ont l'appui de l'Internationale Socialiste.

Au Maroc, les élections ont eu lieu dans le cadre de la nouvelle constitution, qui accorde plus de pouvoir aux représentants élus. L'Union socialiste des forces populaires (USFP), une force socio-démocratique expérimentée et reconnue de l'opposition, compte profiter des occasions fournies par la nouvelle constitution pour demander des comptes au gouvernement.

Bien qu'un avenir démocratique se profile à l'horizon de nombreux pays de la région, y compris en Égypte, en Tunisie, en Libye et au Yémen, cette évolution n'a pas encore atteint les peuples opprimés de certains autres États arabes.

La brutalisation du peuple syrien est un affront à l'humanité, et le régime d'Assad, responsable de la mort de dizaines de milliers de citoyens syriens a perdu toute prétention à la légitimité. La revendication de la liberté et de la démocratie en Syrie n'a rien perdu de sa vigueur, et nous continuerons, comme par le passé, à nous tenir aux côtés des citoyens de la Syrie dans leur lutte pour la liberté et la démocratie, et à appuyer les efforts de l'ONU et de la Ligue arabe afin de trouver une solution viable permettant de mettre fin au conflit.

Nous soutenons également ceux qui ont été injustement et cruellement traités au Bahreïn lors de la répression exercée l'année dernière par le régime à l'encontre des forces pro-démocratiques. Le maintien en détention d'Ebrahim Sharif, secrétaire général de la Société Nationale d'Action démocratique de Bahreïn (Wa’ad), ainsi que d'autres prisonniers politiques, est absolument inacceptable, et ils devraient être relâchés de suite.

L’IS souligne sa conviction que les changements continus à travers le monde arabe rendent encore plus urgent le besoin du progrès sur la paix dans le Moyen-Orient, basée sur les termes de référence convenu au niveau international. Répondre aux aspirations des peuples de la région doit inclure la réalisation des droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à un Etat, un élément crucial pour une paix durable, la stabilité et la prospérité dans la région.

A travers l'ensemble du monde arabe, les femmes se sont engagées à fond dans la lutte pour la liberté et la démocratie, et elles continuent à jouer un rôle prépondérant dans les transitions démocratiques. L'Internationale Socialiste les soutient ainsi que toutes les femmes qui luttent pour obtenir leur liberté et leur égalité (avec les hommes), en demandant aux leaders politiques et sociaux de la région de poursuivre leur quête d'un avenir où les femmes auront les mêmes opportunités, droits et libertés que les hommes.

 

Afrique

Dans toute la région d'Afrique subsaharienne, les sociaux-démocrates et progressistes ont été à l'avant-garde du renforcement des principes et des institutions démocratiques. Notre mouvement se caractérise par la lutte pour la liberté et la démocratie, et nos partis membres continuent à œuvrer afin d'offrir de nouvelles opportunités aux citoyens de ce continent.

En mars 2011, Mahamadou Issoufou du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) a été élu comme Président du Niger au terme d'un processus électoral jugé libre et juste par les observateurs internationaux. Cette élection a marqué le retour au gouvernement civil après la crise qui a dévasté le pays suite aux tentatives de l’ancien Président Tandja de se maintenir au pouvoir de manière antidémocratique à la fin de son mandat en décembre 2009 et au coup d'État de février 2010. Les mesures positives prises par le nouveau gouvernement ont donné aux citoyens du Niger une raison de retrouver l'espoir et l'optimisme qui doivent accompagner ce retour de leur pays à la démocratie.

En novembre 2010, Alpha Condé du Rassemblement du Peuple Guinéen a été élu Président de la Guinée lors des premières élections justes et libres tenues dans ce pays, et s’est engagé immédiatement dans les tâches cruciales de la réforme des forces de défense et de sécurité et d’assainissement des finances publiques. Malgré des attaques violentes lancées contre eux, le Président Condé et son parti maintiennent leur engagement à bâtir un avenir démocratique pour la Guinée et ses citoyens. L’Internationale Socialiste encourage et soutient fortement la Guinée pour la tenue des premières élections législatives libres, transparentes et crédibles d’ici fin 2012.

Au Sénégal, le changement a récemment eu lieu à travers un processus démocratique et un nouveau Président et son gouvernement de coalition ont pris le pouvoir sans se départir du patrimoine démocratique de leur pays, hérité des gouvernements socialistes précédents. Les élections de 2012, gagné par une coalition arc-en-ciel, y compris le Parti socialiste sénégalais, ont été conduites de manière pacifique et conformément aux normes démocratiques, et ont apporté le deuxième changement de gouvernement au Sénégal, suivant celui de 2000.

Des démarches positives sont également à noter en Zambie, où le pouvoir a passé sans heurts d'entre les mains de Rupiah Banda à Michael Sata, à la suite de la victoire de ce dernier, remportée lors des élections présidentielles tenues en septembre 2011.

Malheureusement, il reste encore des forces anti-démocratiques ailleurs dans la région qui continuent à déstabiliser la démocratie, d'interdire l'exercice des libertés et de commettre de graves et déplorables infractions contre les droits de la personne.

Le coup d’Etat en Guinée-Bissau, au moment où le pays se préparait au second tour des élections présidentielles en avril 2012, constitue une subversion de l'ordre constitutionnel et une attaque lancée contre nos valeurs et principes. La communauté internationale et les organisations régionales doivent impérativement agir de manière décisive afin de ramener l'ordre et de permettre un retour au fonctionnement normal des institutions démocratiques du pays. Notre parti membre, le PAIGC, a joué un rôle déterminant dans la vie démocratique de la nation et nous lui exprimons toute notre solidarité dans la poursuite de son combat pour la démocratie.

L'ordre démocratique doit être rétabli à la suite du coup d'Etat au Mali en mars 2012 et l’occupation du nord, menant de facto à la partition du pays. L'Internationale Socialiste tient à exprimer tout son soutien à ses partis membres au Mali, et à ceux qui travaillent pour restaurer l'ordre constitutionnel et l'intégrité territoriale de leur pays. Nous appuyons les efforts du Président intérimaire Dioncounda Traoré et de son gouvernement dans leurs efforts pour restaurer la démocratie et organiser des élections libres et démocratiques, et appelons la communauté internationale et les organisations régionales d’agir avec les autorités maliennes dans cet égard.

La Mauritanie souffre d’une grave crise constitutionnelle sous le régime actuel, où les principes démocratiques sont bafoués par la violation flagrante des lois et dispositions constitutionnelles en vigueur. Le régime refuse d’organiser les élections municipales et législatives arrivées à échéance il y a plus d’un an, plongeant la Mauritanie dans une impasse politique où l’Etat manque à répondre aux attentes de ses citoyens. De même, l’ensemble des institutions dites démocratiques sont vidées de leur substance au moyen d’une gestion solitaire du pays par le régime. L’IS dénonce cette situation anormale qui atteint gravement les droits des citoyens mauritaniens à la liberté et à la démocratie et exige que ces valeurs fondamentales soient respectées.

L'absence de liberté politique et sociale en Guinée équatoriale est un grave sujet de préoccupation pour nous. L'Internationale Socialiste exprime sa vive préoccupation quant à la manière dont les élections sont organisées et les opposants politiques sont traités. Nous continuons à exprimer notre soutien à la Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS), dont les membres ont été victimes de la répression politique en Guinée équatoriale, ainsi qu'à d'autres forces pro-démocratiques qui s'opposent à ce régime répressif.

Au Cameroun, l’IS a appelé plusieurs fois à une démocratie authentique avant, pendant et suite aux élections présidentielles en octobre 2011. Malheureusement, le code électoral actuel est loin de garantir des élections libres, justes et transparentes et la Commission électorale (ELECAM) n’est pas indépendante, et les revendications principales de l’opposition ne sont pas remplies dans cet aspect. De plus, la justice qui devrait avoir le pouvoir de régler les différents, est instrumentalisée par l’exécutif.

Au Zimbabwe, l’IS soutient les efforts du Président Zuma et du SADC pour le rétablir la légitimité après l’élection présidentielle de 2008. L’IS exhorte la mise en œuvre complète de l’accord politique global entre les parties suivi d’une élection pacifique, crédible, libre et juste qui respectera la volonté du peuple.

L'Internationale Socialiste s’inquiète de la montée de l’intégrisme religieux et l’insécurité croissante, notamment dans l’Afrique subsaharienne. L’Internationale Socialiste demande un approfondissement des libertés dans la région, et notamment de la liberté religieuse, dont l'absence est souvent la cause de pogroms et de conflits sur le continent, et continuera à suivre de près l'évolution de la situation sur le continent.

 

Europe de l'Est

Au Belarus, l'incarcération de Mikalai Statkevich, candidat présidentiel aux élections présidentielles biélorusses de 2010 se perpétue. Depuis les élections de 2010, le Belarus s'est positionné encore davantage comme un régime dictatorial et autocratique. Il incombe à la communauté internationale d'exercer une pression accrue sur le gouvernement biélorusse, afin d'obtenir la libération inconditionnelle de Mikalai Statkevich et de tous les autres prisonniers politiques au Belarus, et de mettre un terme à la répression quotidienne des politiciens et activistes de l'opposition.

En Ukraine, les mesures récentes prises par le Président et les autorités ont gravement compromis les libertés démocratiques. Il faut mettre un terme à cette descente progressive vers l'autocratie. L'Internationale Socialiste soutient les forces pro-démocratiques en Ukraine et a demandé la libération des prisonniers politiques, y compris l'ancienne Premier Ministre Yulia Tymoshenko, avant les élections parlementaires du mois d'octobre.

Nous avons également demandé au pouvoir en place en Georgie de mettre un terme aux contraintes imposées aux activités politiques et de créer des conditions justes et compétitives à l’avance des élections présidentielles en octobre, qui prépareront le terrain pour le transfert du pouvoir lors des élections présidentielles en 2013.

Nous partageons les préoccupations et craintes de nombreux citoyens russes quant aux menaces grandissantes sanctionnées par l'État qui planent sur les principes et institutions démocratiques. L'Internationale Socialiste exprime sa solidarité avec ceux, en Russie et ailleurs, qui cherchent à promouvoir une société basée sur les principes démocratiques de la liberté et de l'égalité. Nous continuerons à aider notre parti membre russe, « Une Russie Juste », à surveiller l'évolution des événements dans le pays.

L’Internationale Socialiste soutient le renforcement des institutions et valeurs démocratiques à travers la réforme institutionnelle annoncée en Roumanie, où le nouveau gouvernement sous la direction de Victor Ponta a également initié des politiques de stimulation de croissance et pour réparer les dégâts causés par l’austérité et la crise.

En Turquie, des membres élus du parlement sont empêchés d’exercer leurs fonctions par des décisions judiciaires arbitraires. Ceci est contraire aux stipulations du pacte international relatif aux droits civils et politiques de l’ONU et de la Convention européenne des droits de l'homme, remettant en question l’indépendance du judiciaire qui est une condition fondamentale de la démocratie. La situation est une violation des droits de l’homme, et ajoutée à la détention prolongée de journalistes, étudiants et de fonctionnaires parmi d’autres en Turquie, est une source de préoccupation.

 

Asie centrale et Asie du Sud

Nous ne pouvons qu'être inspirés par la lutte pour la démocratie menée avec tant de dignité par Aung San Suu Kyi, présidente honoraire de l'Internationale Socialiste. L'Internationale Socialiste demeure fermement résolue à soutenir le peuple de la Birmanie, Aung Sang Suu Kyi, et son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie (NLD) dans leur quête de liberté et de démocratie. Nous saluons les réformes démocratiques récentes en Birmanie, mais pensons qu'il reste encore des progrès à faire, et nous demandons que le processus de démocratisation se poursuive et soit étendu à tous les citoyens.

Les progrès vers la démocratie en Asie centrale ont été très limités, et l'autocratie continue à s'imposer dans l'ère post-soviétique. L'Internationale Socialiste continue de soutenir et de travailler avec le parti Social-démocrate national, son parti au Kazakhstan, qui lutte pour la démocratie, face aux obstacles et aux barrières motivés par des considérations politiques que leur crééent le régime au pouvoir.

Alors que l’Asie du Sud-est croule sous le terrorisme, il est nécessaire de renforcer les mouvements démocratiques, partis politiques et gouvernements élus dans la région, réalisant que la démocratie est l’antithèse au terrorisme. De plus, il faut continuer de promouvoir et renforcer le respect des droits de l’homme qui est une priorité pour notre mouvement.

 

Amérique latine et les Caraïbes

La destitution sommaire du Président Lugo de Paraguay en juin 2012 est une source de vive préoccupation pour notre organisation. Ce « coup parlementaire » a nié le droit à un procès et une défense équitable au président, ces déficiences minant la légitimité de tout le processus, qui est contraire à la nature même d’un système parlementaire présidentiel. Le Congrès réitère le soutien et la solidarité de l’Internationale à tous ceux au Paraguay qui cherchent à garantir le respect de la démocratie dans ce pays.

Les forces politiques en Haïti doivent travailler pour renforcer un climat de stabilité politique dans le pays en organisant des élections crédibles conformément aux dates prévues par la constitution. L’IS réaffirme son soutien au parti Fusion (PFSDH) et aux organisations progressistes travaillant en faveur de la démocratie et des droits de l’homme pour tous les Haïtiens qui ont également notre solidarité entière suivant l’impact dévastateur de l’ouragan Isaac. A cet égard, l’IS appelle la communauté internationale pour répondre au besoin urgent d’aide en Haïti

En ce qui concerne les élections présidentielles au Venezuela cette année, l’IS appelle les autorités à garantir la transparence, l’équité, la sécurité et la protection du processus électoral, permettant une mission observatrice pour surveiller ces élections pendant le vote et le dépouillement. L’IS va envoyer une mission observatrice pour surveiller ces élections, en accord avec notre solidarité et soutien pour les partis membres de l’IS et toutes les forces démocratiques au Venezuela.

 

C. L'Internationale Socialiste et la démocratie

Notre engagement de longue date envers les valeurs de la démocratie et des droits de la personne dans le monde entier a caractérisé le mouvement social-démocratique mondial, qui est fier de compter parmi ses membres des partis ayant amené la démocratie dans leurs pays, et continue à lutter aujourd'hui en faveur de ces valeurs leurs pays sur tous les continents du monde. Notre objectif doit être que chaque citoyen de la planète puisse jouir des mêmes opportunités de vivre dans des conditions démocratiques, d'exercer ses libertés fondamentales, en mettant fin à l'oppression et à l'autocratie, à la corruption et à l'exercice illégitime du pouvoir.

 

 

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