Le Comité Mediterranée de l'IS se réunit à Naples

4-5 mai 2007

Le Comité Méditerranée de l’Internationale Socialiste s’est réuni à Naples les 4 et 5 mai 2007, avec la participation de représentants et délégués de près de trente partis et organisations de la région méditerranéenne et au-delà, portant une attention particulière aux thèmes ‘Politique et Religion’ et ‘Coopération économique dans la région’.

La réunion, accueillie par les partis membres de l’IS en Italie, les Démocrates de Gauche (DS) et les Socialistes Démocratiques Italiens (SDI), a été ouverte par des interventions d’Antonio Bassolino, président de la région de Campania, qui inclut la ville de Naples, du secrétaire général de l’IS Luis Ayala, et des leaders des deux partis membres de l’IS, Enrico Boselli (SDI) et Piero Fassino (DS).

Parmi les premiers thèmes abordés par le Comité se trouvait la décision de ses membres de nommer une nouvelle présidente du Comité, responsabilité qui a été accordée à l’unanimité à Elena Valenciano, secrétaire internationale du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, PSOE.

Au début des débats sur les thèmes principaux, Ugo Intini, vice-ministre italien des Affaires étrangères, s’est également adressé au Comité. Le thème ‘Politique et Religion’ a été introduit par Emanuele Fiano, parlementaire du DS italien, Nouzha Chekrouni, ministre de la communauté marocaine résident à l’étranger, de l’USFP du Maroc, et Giorgio Tonini, sénateur du DS italien. La pertinence actuelle de ce sujet dans la région et au delà est devenue évidente dans les nombreuses contributions aux discussions faites par des représentants provenant de réalités culturelles et sensibilités différentes, qui ont tous souligné le besoin d’approfondir la compréhension entre les cultures, le respect de la religion, l’importance de faire avancer et de consolider les réalisations démocratiques, le rôle crucial de la tolérance, d’assurer une plus grande inclusion, tout en réaffirmant le besoin de préserver, dans leurs dimensions respectives, la religion d’une part, et l’Etat d’autre part, comme garantie de la liberté.

Les discussions sur le second thème principal, ‘Coopération économique dans la région’ introduit par Umberto Ranieri, président de la Commission des Affaires étrangères au parlement italien, a fourni une bonne opportunité pour réviser les futures priorités de la voie indiquée à cet égard il a presque douze ans par la Déclaration de Barcelone. Cette coopération est perçue comme un élément central de l’agenda pour surmonter les inégalités économiques et sociales qui sont devenues plus profondes et qui ont été accentuées par le processus de la mondialisation. La responsabilité partagée des pays des deux rives de la Méditerranée pour combattre la pauvreté, le chômage et pour que s’ouvrent des opportunités pour tous, a été soulignée, de même que l’importance de persévérer pour élargir la coopération économique, le commerce, les initiatives pour l’intégration et le cadre légal pour encourager de nouveaux investissements.

Le point de l’ordre du jour ‘Rapports sur des situations nationales de pays dans la région’ a mis en avant durant les discussions sur les derniers développements, le rôle de l’Internationale Socialiste aujourd’hui comme forum unique pour des représentants politiques, allant de la communauté grecque et turque de la Chypre, à Israël, la Palestine ou le Liban.

Lors de la conclusion de ses débats, le Comité a approuvé à l’unanimité une Déclaration de Naples, document qui résume les points de vue, propositions et priorités du mouvement social-démocrate en ce qui concerne la région méditerranéenne. La prochaine réunion du Comité se déroulera en Grèce dans la seconde moitié de l’année.

 

 

Participants